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Paul parle de politique
23 janvier 2017

Colloque du Maroc sur la bioéconomie

Les progrès réalisés dans les sciences du vivant confi rment d’ores et déjà les prévisions qui faisaient de ce siècle celui des biotechnologies. La concrétisation des avantages économiques, environnementaux, sanitaires et sociaux de ces technologies implique une remise en question de l’action gouvernementale, de l’information du public, du droit, de l’éducation et des infrastructures scientifi ques et technologiques. En fait, les biotechnologies auront sur la vie quotidienne des répercussions assez comparables à celles des technologies de l’information. Les avancées dans le domaine des biotechnologies peuvent bénéficier à la santé, l’environnement et la production industrielle, agricole et énergétique, et elles ouvriront d’importantes perspectives de croissance durable dans la zone OCDE et au-delà. Les interactions avec les technologies de l’information et des communications, la bioinformatique et les nanotechnologies ne peuvent qu’accroître ce potentiel. Ces évolutions nous amènent à parler de « bioéconomie » pour qualifi er une économie plus forte, davantage fondée sur les ressources du vivant et moins sensible aux événements mondiaux impossibles à maîtriser. Cette économie parviendrait aussi à découpler la croissance industrielle de la dégradation de l’environnement et mettrait à profi t les connaissances issues des sciences du vivant pour concrétiser les aspirations des sociétés à une meilleure santé et à un avenir placé sous le signe de la durabilité. Mais une gestion attentive de l’offre et de la demande des marchés sur lesquels les gouvernements interviennent couramment est indispensable pour mettre à profi t tous les avantages qu’offre la bioéconomie. Ainsi, pour permettre aux innovations biomédicales de contribuer à l’amélioration de la santé, l’action des pouvoirs publics sur l’offre et la demande d’innovation devra être plus cohérente, d’autant plus que les dépenses de santé continueront vraisemblablement d’être limitées. Les travaux de l’OCDE sur la bioéconomie sont axés sur des aspects essentiels pour les responsables politiques. Dans le domaine de la santé, par exemple, ils portent actuellement sur l’amélioration de l’accès aux avantages des inventions génétiques liées à la santé, sur la gouvernance des bases de données génétiques humaines et sur les moteurs des innovations biomédicales répondant aux besoins en matière de santé humaine. Dans le domaine de l’environnement, les travaux se concentrent sur la détermination des coûts et des avantages d’une évolution vers une transformation et une production industrielles davantage fondées sur les ressources du vivant, ainsi que sur les moyens d’y parvenir. L’OCDE met en évidence des pratiques optimales et des politiques novatrices pour ouvrir de nouvelles perspectives en la matière. À l’automne 2005, une conférence sera organisée pour examiner les progrès des pays sur la voie de la bioéconomie. Source: http://www.agence-seminaire.fr/seminaires-ailleurs/agence-seminaire-au-maroc/

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